Quand la lune s'enfuit
me laissant sans repère,
je songe à mes oiseaux
veillant au creux des arbres.
me laissant sans repère,
je songe à mes oiseaux
veillant au creux des arbres.
Je n'attends pas longtemps.
Le ciel se fait laiteux
et ils commencent ensemble
leur lente mélopée.
Un chant improvisé
mais qui ne varie guère
d'une aurore sur l'autre,
au printemps, en été.
Des élèves dociles
répétant leur leçon
au maître ensommeillé
qui écrit au tableau.
Quand la lune s'enfuit,
je me mets à ma table
et commence à transcrire
les vers de la nuit noire.