Des mains, tes mains qui glissent
et mon esprit s'envole. Planches
de teck ou d’okoumé. Le brun varie
du clair au sombre et la vague ne suit.
Mais la soirée avance et tes mains,
un instant ouvertes, se replient et
se glissent contre ton fourreau noir.
L'éponge froide sur le formica vide
peinera à en effacer la trace tranquille
et tes mots chaleureux et distants sauront
les reformer avant que la nuit, un brin
jalouse, ne m'engloutisse dans son sein.