Tu es celle qui écris,
le matin, dans le silence
du boudoir. Froissement
le matin, dans le silence
du boudoir. Froissement
clair des pages imaginées,
souvenir, tout proche,
de Lucifer qui te sourit
encore, du haut d'un jujubier,
et t'encourage à jongler avec
les langues, car il n'est de mots
que de la faim, de la soif,
et de l'amour. Froissement vif
du matin qui t'appelle et t'emporte.