C'est un pays qui n'existe pas,
qui n'existe plus. Des murs blancs
sous un ciel si bleu. Les idiomes
qui n'existe plus. Des murs blancs
sous un ciel si bleu. Les idiomes
s'y mêlent, dans l'écho quotidien
des journaux reçus en retard. H
muet d'un prénom allemand qui perd
son pendant final, comme la page
blanche renvoie inexorablement
à un autre chapitre. Bruissement
de la langue et du style qui alternent.
Tantôt Camus, tantôt Roig. Envie brusque
de traduire et de laisser lentement glisser
ma plume bleue au fil fragile des pages,
au fil ténu d'un pays qui n'existe pas,
qui n'existe plus. Et qui pourtant survit.