La mer, la mer toujours recommencée.
Paul Valéry
Paul Valéry
Une ombre hasardeuse, paresseuse,
un effiloché de rabane au vent
que le soleil de midi néglige.
La peau, yeux clos, la sent,
que gagne soudain la tiédeur.
Fines gouttelettes qui cherchent
la mer, si peu, si tard recommencée,
et deux lèvres qui se disjoignent
et s'abreuvent à l'ombre écarquillée.