La voyelle s'allonge
en disant le pluriel
dans un doux ricochet
que s'inventent mes yeux.
en disant le pluriel
dans un doux ricochet
que s'inventent mes yeux.
J'aime ces pierres sèches
du musée lapidaire
où le poinçon déchire
la masse du calcaire.
Ici un négociant
exhibant sa puissance
dans le ventre gonflé
de sa corbita lourde.
Et là un enfant seul
de n'être pas aimé,
dans un coin du jardin
réservé aux défunts.
La pierre est une page
où mes doigts impatients
retracent la vie simple
des marins du passé.