Délaisse le port vieux
et longe la rive étroite
qu'envahit l'herbe grasse.
Au bout d'une demi-lieue,
tu verras le canal avalé par
la bouche d'un diable rieur.
La roche terne suera les eaux
que ton corps mutique ne sut
pas exhaler et qu'il retint
en vain, oublieux des courses
haletantes. Alors, serein, disert,
tu pourras faire halte et écrire.