Il faudra pourtant
que je retourne au latin,
comme on casse les pattes
d'un vieux tourteau luisant.
que je retourne au latin,
comme on casse les pattes
d'un vieux tourteau luisant.
La mer, l'iode vivace, d'entre
les chairs cuites et recuites,
si blanches de court-bouillon
et de convives épuisés.
D'Ovide je prendrai l'exil,
de Virgile le vert de fantaisie,
je fricoterai avec Pétrone
et Cicéron, encore, m'ennuiera.
Il faudra pourtant
que tu m'expliques ton latin,
surgi d'entre tes manches,
pour à jamais s'oublier.