Il suffit de passer la mer, en son bras le plus fin,
pour découvrir des terres que l'on croyait arides.
Là, face à l'océan, se dressent de beaux quincagénaires,
de béton, d'acier et de métal. Les ans passent
mais ils ne bougent pas d'un iota, fidèles aux clichés
sur papier glacé qu'un jour on m'envoya. Je les imagine
à l'ombre du silence, réservant les devis pour de
lunaires terrasses, la nuit quand il fait chaud.