Rêvant d'une lavogne,
je me suis inventé
je me suis inventé
un bassin minuscule
pour y cueillir tes larmes.
Tes larmes, ta sueur,
la souffrance du jour
et tes pas chancelants
le long du boulevard.
La lavogne a surgi,
que pétrissait mes mains,
et tes pleurs ont baigné
mes doutes et mes craintes.
Que douces sont les larmes,
coulant entre nous deux,
quand on sait qu'elles proviennent
d'un ailleurs malheureux.