J'ai laissé le muguet
fleurir en ce mois d'août,
inventant ses clochettes
dans mes nuits de silence.
Quand je fermais les yeux,
mes narines s'ouvraient
goûtant de la corolle
une senteur sucrée.
Si pauvres sont mes mots
qu'ils s'accrochent aux tiges,
puisant dans leur liqueur,
l'encre qui les anime.