J'ai gravé la montagne,
à mains nues, en saignant.
Le vertige avait fui
ma conscience nouvelle.
C'était un premier août,
jour de la saint Alphonse,
mon grand-père discret,
dont je porte le nom.
J'ai gravé la montagne,
puis me suis allongé,
dans l'herbe verte et grasse,
au petit goût de sel.