Une odeur de fumée
flotte sur ma nuit calme.
La fraîcheur est silence
et le monde sommeille.
Pourtant, à quelques pas,
c'est encore la lutte
contre les braises vives,
quand pleurent ceux qui fuient
leur camping incendié.
C'est l'honneur des pompiers
apaisant, de leurs mains,
la colère des cieux
et les pleurs estivants,
massés dans les gymnases
des Albères en peine,
quand s'éveille le jour.