C'est la fleur du laurier,
la rose des chemins,
qui s'ouvre sous les yeux
du promeneur curieux.
la rose des chemins,
qui s'ouvre sous les yeux
du promeneur curieux.
Et l'on oublie les haies,
le poison de sa sève,
et l'ennui répété
de ses buissons ombreux.
J'en voudrais un bouquet
sans jamais la couper,
un bouquet de pétales,
de lèvres et de peau.
Alors je partirais,
bien loin de cette ville
où je goudron étouffe
les fleurs de liberté.
© Tomeu Pons