J'ai aimé leur amour,
à ces deux flibustiers,
délaissant leur goélette
pour le thym des montagnes.
à ces deux flibustiers,
délaissant leur goélette
pour le thym des montagnes.
J'ai aimé le vertige
du tranchant de la mer,
le cap où ils s'aimèrent,
un matin de juillet.
Une vieille R6,
la blancheur qui s'écaille
et, sur la moleskine,
des larmes de bonheur.
J'ai aimé leur désir
à ces déshérités.
Leurs mains qui se serraient
et l'air qui pâlissait.