C'est un lundi férié
où l'on paresse tard.
Les commerces fermés,
les rues sont silencieuses.
où l'on paresse tard.
Les commerces fermés,
les rues sont silencieuses.
Mais les maisons s'animent
de bruits insoupçonnés.
Le grave d'un coussin
que l'on bat au lever,
la sonnaille aigrelette
d'une cuillère fine
contre la tasse vide
que son évier appelle.
C'est l'heure sans projet.
L'on y baille sans honte,
en rêvant d'un midi
au soleil de juillet.
Si le froid est partout,
se glissant sous les portes,
l'amour est dans les cœurs
qui rêvent d'un ailleurs.