Sur quelques vers de J. A. Valente
Je ne veux rien, ou si peu,
écouter l'eau couler sur ta peau,
te préparer le café brûlant dans
une petite tasse, lever les yeux
de mes livres et me laisser guider
par les poètes aimés. Aussi je fais
de l'eau qui gicle sur tes épaules
l'improbable cascade d'une nuit de pleine
lune et je te couche à mes côtés, te berçant
de ma main avant de clore tes paupières d'un
souffle de giroflée. Alors, dans le silence,
je me ferai lézard sur ton corps apaisé.