À quatre heures précises,
le vieux diesel démarre
et mon voisin s'en va
aux confins du village.
Quelques instants plus tard,
le sommeil nous reprend,
étrangers aux tracas
de ce travail en miettes.
Sur son tour, le voisin,
détricote les heures,
oubliant de l'horloge
le décompte apaisant.
Il aime les trois-huit,
c'est du moins ce qu'on dit.
Son visage ridé
me dit tout le contraire