Où donc sont les noyaux
des pêches dégustées.
De jus, nos mains dégouttent,
nos bouches en sont pleines.
Si j'avais un noyau,
j'en ferais un sifflet
pour aller dans les gares
réveiller les vieux trains.
Mais les pêches sont nues,
sans peau ni noyau dur
et déjà je m'essuie
mes mains et puis ma bouche.