Chaque année est un siècle,
disais-tu en riant,
quand ta voix se cassait
dans l'été finissant.
disais-tu en riant,
quand ta voix se cassait
dans l'été finissant.
Et je voyais soudain,
dans le silence blanc,
des milliers de visages
naissant à tes pensées.
Chaque année est un siècle
et ce siècle a un an
qui rit de te revoir
avant de s'envoler.