Sous les pavés, la page.
Le sable des lectures
que nous nous échangeons,
en attendant l'automne.
Le sable des lectures
que nous nous échangeons,
en attendant l'automne.
Sur le papier ivoire,
l'encre qui a séché,
pour nous donner du monde
un reflet expurgé.
La catharsis sereine
dans un mince volume
qui s'attache à l'intime
ou aux gestes sublimes.
Nos doigts sur le papier
se frôlent sans savoir
et nos yeux sur les lettres
s'unissent en silence.