J'ai songé aux tiroirs de noyer et de pin
dans lesquels tu rangeais tes projets de roman,
à ta joie singulière, à tes rires d'enfant,
s'inventant des commodes pour y rêver malin.
dans lesquels tu rangeais tes projets de roman,
à ta joie singulière, à tes rires d'enfant,
s'inventant des commodes pour y rêver malin.
Des commodes de bois, des meubles inventés,
un peu de fantaisie à l'heure du dîner.
Ton rire et ton sourire, tes paroles bien nées
alors que je rêvasse sur les pentes ventées.
Bientôt viendront les mots, les pronoms mystérieux,
tout l'appareil grandiose que tu tiens dans tes mains,
les nuées inquiétantes qui crèveront les cieux.
tout l'appareil grandiose que tu tiens dans tes mains,
les nuées inquiétantes qui crèveront les cieux.
Je serai ton lecteur, comme un humble marin,
guettant depuis le large la côte tant aimée
et qui la sachant proche se met à déclamer.