mercredi 21 septembre 2016

Neuve heure

Neuf heures. Une cerise gonflée, queue en bas.
Le soleil déjà haut, la nuit effacée par les textes
et l'angoisse d'un enfant au nom de prophète.

Le sommeil te tire en ses entrailles, tu lui tournes
le dos. Pas le temps, plus le temps. Le travail reprend
qui semble ne jamais avoir cessé. Écrire, écrire sans cesse,

et se renouveler. Sans se perdre. Sans te perdre. L'heure
est neuve à l'angle droit de l'horloge. Dossier inconfortable
pour qui voudrait s'y asseoir. Tes doigts cliquettent déjà,

je me tais.