Attablée, en bout de banquette,
elle semble attendre, à l'heure
où nul ne vient ; son visage,
impénétrable, ne cille pas, elle
est tournée vers l'une des grandes
arches d'où viendra le matin et
où les Grands Magasins sommeillent
enfin. Une nuit à attendre, à vivre
aussi, dans le silence et l'écoute.
L'observation ne semble l'absorber,
tout mon contraire. Jeune, bien faite,
de longs cheveux châtains. La vie passe.