Je ne sais que penser, qui s'envole déjà,
et voilà que s'effeuillent la rose, le réséda,
les pâles lueurs vives de mon esprit curieux,
batifolant léger sur un nuage bleu.
et voilà que s'effeuillent la rose, le réséda,
les pâles lueurs vives de mon esprit curieux,
batifolant léger sur un nuage bleu.
Je me tais et contemple. Dans la foule si grise,
chaque face est un saint ; je ne sais que penser.
Le possible m'ennuie, lui préfère le souhait.
Devoir être poète, ah la belle entreprise.
J'en connais deux ou trois, qui songent à s'y coller,
cherchant dans le travail le parfum du gratuit,
la liberté soudaine, le vertige des sons,
ce brin de nuit de nacre où le sourire luit,
et les vers insolents visent le mirliton,
avant de s'endormir, sous les plus doux baisers.