Douceur d'un brin d'ascèse,
qui retient les bagages.
Au salon une chaise,
dans les yeux le voyage.
La côte est une courbe
que découpe des fjords.
Le repos une gourde
pour s'abreuver des ports.
En eux entrent des langues
aux rythmes inconnus,
humides de la lande
où ils se sont connus.
La douceur du foyer
ici prend tout son sens.
Nul besoin de moitié
pour embraser l'encens.