Laisse aller, sous le vent, ton envie de coton,
qui se froisse aux épaules quand l'attente est désir.
qui se froisse aux épaules quand l'attente est désir.
Assise sur ton siège, friande de plaisirs,
tu fais d'un peu d'orxata, une intense boisson.
Étrangère à la mode, en toute liberté,
tu écris, de ta peau, l'histoire de tes pas,
dans les rues de la ville et leur vieil entrelacs,
volant aux jouvencelles, leur soudaine fierté.
Le plaisir n'a pas d'âge, ou bien il les a tous.
Il court à travers champs et cueille une grenade.
Ah les jolis rubis qui signent sa balade,
avant de t'endormir sur un coussin de mousse.
Laisse aller, dans le vent, tes rêves de bonheur.
Ils seront, je le sais, les hérauts de ton cœur.