Je regarde tomber,
sur l'écran de mes rêves,
la poussière discrète
des heures de travail.
sur l'écran de mes rêves,
la poussière discrète
des heures de travail.
Ma vue s'est abîmée
au cadran de leurs heures,
cherchant à reproduire
un peu de mes lectures.
Des vers de Saint-John Perse,
le divan d'un marquis,
l'iode d'un cimetière
qui regarde la mer.
Mais c'est en observant
un message d'erreurs
que j'ai enfin compris
le prix de chaque instant.
Qu'importent la poussière
et les lents démarrages
quand on voit s'écouler
les travaux et les jours.
© Joan Pere Sunyer