Le solstice est passé
dans la chaleur des fêtes,
fendant l'année en deux,
pour aller vers l'été.
dans la chaleur des fêtes,
fendant l'année en deux,
pour aller vers l'été.
La lumière est timide,
qui bredouille au matin,
dans une brume épaisse
qui sent le bois brûlé.
C'est le moment précis
de rendre grâce au monde
pour des plaisirs petits
qui manquent tant à d'autres.
Une tranche de pain
au maïs jaune d'or
et un café serré
au coin de la commode.
Les virgules s'en vont
laissant la place au blanc
qui termine les vers
avant de s'endormir.
Les mots sont donc jetés
comme des dés soudains,
cherchant à attirer
les amants du solstice.