Quand le sang est si chaud
qu'il bat dessous le crâne,
on remercie la vie
de nous donner conscience.
Conscience des oiseaux
qui bravent la froidure
pour donner à l'azur
les traits qui lui manquaient.
Conscience de la chance
qu'on a en écrivant,
alors que, sous la peau,
la fièvre s'abandonne.