À Victor, pour ses vingt-neufans de grande générosité.
En ces temps de ripailles,
riches en retrouvailles,
remercions les bouchers
pour toutes leurs bontés.
J'ai la chance suprême
d'avoir, parmi mes fils,
l'un de ces vrais artistes
qui savent ficeler
les rôtis, les poulardes,
les faisans apprêtés,
sans mégoter leur temps,
de la nuit à la nuit.
Et pendant qu'on festoie,
la main sur la bedaine,
il fignole les plats
qui nous réjouiront.
Qu'il est beau de donner
aux autres de son temps,
pour que la vie leur soit
tout un enchantement.