Comme une apnée consciente,
le vers s'écrit en six,
suivant les pulsations
du rêve qui s'éveille.
Les lettres disparaissent
dans le ressac salé
des syllabes soudaines
qui vont de six en six.
C'est la magie des vers
qui succède à la nuit,
faisant des vagues sombres
un merveilleux terreau.