Il est cinq heures dix,
les oiseaux sont entrés
les oiseaux sont entrés
dans le jardin ombreux
qui jouxte ma maison.
Au chant d'un isolé,
répondent d'autres trilles.
Le ciel déjà blanchit
qui quitte sa torpeur.
Il est temps de gagner
le clavier qui attend
et de leur rendre hommage
avant qu'il fasse jour.