J'aime les gens de peu
qui marchent les mains vides,
en baillant aux corneilles,
sans se soucier du temps.
qui marchent les mains vides,
en baillant aux corneilles,
sans se soucier du temps.
Ce sont des gens de bien,
étrangers au pouvoir,
se contentant d'un verre
au troquet du village.
Un verre de vin rouge,
ou bien de blanc limé,
qui glisse sur le zinc,
leur simple voie lactée.