«- En mai, fais ce qu'il te plaît.»
«- Mais...» «- Il n'y a pas de mais
qui tienne.»
«- Alors, mon bon ange, si tu le dis,
j'enlèverai, un temps, son «s» à la terrible
conjonction.»
«- Mais pourquoi donc, et pourquoi si terrible ? »
«- Parce qu'elle gâche nos belles journées et nos
riches initiatives...»
«...et parce que trois de mes beaux enfants y sont
nés, neuf mois après la floraison de l'été. Parce que,
sous leur regard...
«...je n'ai qu'une saison, où la glycine déjà s'évanouit
et où déjà prennent force les cerises. Parce qu'enfin
le monde quitte les conjectures et abolit la conjoncture»
« - Qu'il en soit donc ainsi. Un temps, rien qu'un temps.
Trente-et-une journées, presque autant que les dents qui,
depuis bien longtemps, leur font croquer la vie.»