À spirales, fins, à carreaux
petits, peut-être. Carnets
fantasmés, carnets désirés.
Mais le sommeil englue et l'air
est si froid. Et puis je ne les
retrouve plus ces carnets
rêvés, viatique constant d'un
chasseur des songes sereins.
S'ils existaient, vraiment,
j'y instillerais mon désir,
goutte à goutte. De ta peau
claire et du cristal
de ton rire, après le plaisir,
entre livres et crayons, avant
que le sommeil ne nous regagne.