Deux syllabes que l'on retient derrière ses lèvres
puis que l'on lâche, les yeux clos, dans un baiser.
puis que l'on lâche, les yeux clos, dans un baiser.
L'amour, on en parle plus tard, dans l'absence soudaine.
Dans le miroir d'un verre d'Islay tourbé, les lèvres
se rapprochent sans plus se joindre tout-à-fait. Le charme
est rompu. Alors on fait comme si, on glane de menus détails,
et on fredonne cette vieille rengaine de Jean Ferrat, avant
de sourire à la vie, qui nous offre, au détour d'un silence,
l'amour.