Me laisseras-tu donc éprouver de la langue
les délicieux attraits, tourner toutes les pages
des poètes aimés, me transformer en page
de leurs nobles virées et casser cette gangue
les délicieux attraits, tourner toutes les pages
des poètes aimés, me transformer en page
de leurs nobles virées et casser cette gangue
qui entrave mes vers ? Mais oui, je le sais bien,
l'ennui te gagnera, et tu accepteras
tout ce que je voudrai : la joie du scélérat
et la peine violente de ton marchand de biens.
Tu n'es pas une muse et ne m'inspires pas
mais je sens que tu veilles et guides tous mes pas.
On t'appelle faucheuse mais on dit tant de choses
dans ce vallon de larmes, à l'éclairage rose
que, jusqu'à mon trépas, je sentirai ton souffle,
et, sur mon postérieur, le cuir de ta pantoufle.