J'aime le vent léger qui court dans tes cheveux,
quand le printemps sourit au détour du chemin.
Ton esprit vagabonde mais tu me tiens la main,
faussement étrangère aux plus doux de nos vœux.
quand le printemps sourit au détour du chemin.
Ton esprit vagabonde mais tu me tiens la main,
faussement étrangère aux plus doux de nos vœux.
La balade est inscrite dans nos deux ADN,
depuis ce mois de mai qui nous fit rencontrer.
Tu tutoyais les pics, j'arpentais ma contrée,
raillant fort tous les deux la force herculéenne.
Ton pas était léger, le mien papillonnait,
cueillant dans les bosquets le ferment de mes vers.
Nous ignorions tous deux qu'un jour viendrait l'hiver
qui nous rassemblerait auprès d'un feu de bois.
Depuis lors, je tutoie ce vent qui nous donnait,
après de doux frissons, la chaleur de nos doigts.