Quel est ce vent soudain qui m'invite à descendre
par l'escalier ombreux, jusqu'au vaste séjour ?
Est-ce la nuit timide qui espère le jour
ou le monde inconnu qui renaît de ses cendres ?
par l'escalier ombreux, jusqu'au vaste séjour ?
Est-ce la nuit timide qui espère le jour
ou le monde inconnu qui renaît de ses cendres ?
Les questions se suspendent, quand je m'assieds enfin,
les bras sur le lino qui vit tant de victuailles,
de rires étouffés et de franches ripailles.
Je goûte le silence, les secondes sans fin.
Le vent s'est arrêté, qui bourdonnait en moi,
comme une invitation à m'attabler un brin,
pour essayer d'écrire, de composer sans frein.
Mais pourrais-je le faire, à l'heure des émois,
qui veulent que je monte humer ta chevelure
et m'inventer ce vent que me nie la nature ?