À la mémoire de Jean-Claude Izzo
La lande échevelée
reçoit mes équipages,
ces marins éperdus
qui ont quitté le large.
La bruyère les griffe
et le vent les assomme.
Que la Bretagne est triste
quand l'homme est esseulé.
Entre ciel et colline,
se cache un fier hameau,
espoir des matelots
qui n'ont plus d'eau pour vivre.