Qu'il est beau de jouer à se cacher
À se couvrir le visage du voile du souvenir
Ainsi, si je ne te vois pas, tu ne me vois pas
Et j'esquisse un raccourci dans la nuit sans étoiles
Et je coupe par la plage, seule
Et j'écoute la mer qui jamais ne se tait
Et je lui explique mon désir
Et là dans la solitude du sable j'écris un vers
À se couvrir le visage du voile du souvenir
Ainsi, si je ne te vois pas, tu ne me vois pas
Et j'esquisse un raccourci dans la nuit sans étoiles
Et je coupe par la plage, seule
Et j'écoute la mer qui jamais ne se tait
Et je lui explique mon désir
Et là dans la solitude du sable j'écris un vers
Rosa Miró Pons, traduit du valencien
par Michel Bourret Guasteví
Que bonic jugar a amagar
Cobrir-se la cara amb el vel del record
Així, si no et veig, no em veus
I faig drecera a la nit sense estrelles
I talle per la platja, sola
I escolte la mar que mai no calla
I li explique el meu desig
I allà en la solitud de l’arena escric un vers