Et si les mots n'étaient
que des fleurs de l'été,
gardées au fond des poches,
pour affronter l'hiver.
que des fleurs de l'été,
gardées au fond des poches,
pour affronter l'hiver.
Le souvenir serein
des journées de bonheur,
dans le vieux cabanon
qui jouxte les chevaux.
Usées par les caresses,
les fleurs se parcheminent,
faisant jaillir des vers
qu'on partage aussitôt.