À Élodie et Thierry
Petite, essentielle.
Un livre mince et délicat,
fleurant bon le lointain,
trop grand pour la poche,
assez large pour le cœur
qui s'y réchauffe vite,
très vite. Et il n'y a de
train qui vaille ni souper
attentionné pour arrêter
la course des yeux, l'empreinte
tiède des doigts. Maïa et Julien
retrouvent l'amour, le dessinent,
l'inventent, sous l'éventail
d'une cartomancienne complice,
faisant naître leurs enfants
tout en haut des arbres, tout
contre des étoiles qui, un jour,
les verront, eux aussi, danser.