À Sylvie et à ses frères
Je ne suis jamais allé à Pissevin,
je n'ai pas non plus connu la dame
qui y vivait, et que mon amie aimait.
Mais, depuis ce matin, j'entends le vent
qui pleure dans ce quartier où elle vivait
et où ses enfants ont appris à vivre,
à ses côtés, puis sans elle, loin d'elle.
Je ne connais pas Pissevin. Un jour j'y irai
et, sans crainte, je parlerai au vent.