Traduire l'aimée, est-ce déduire,
ou, pire encore, détruire ?
Traduire l'aimée, en souriant,
c'est se laisser conduire,
et voir danser les feuilles rousses,
de part et d'autre d'une frontière
que les cœurs ont tôt fait d'abolir.
Traduire l'aimée, c'est s'y unir.