J'ai délaissé la main
qui tenait le stylo.
qui tenait le stylo.
Soudain devenue gauche,
elle ne m'inspirait plus.
Alors je l'ai laissé
faire sa buissonnière,
caressant des buissons
la crête ébourrifée.
Sans un petit clavier
physique ou bien virtuel,
je suis désemparé,
à l'heure de l'écrit.
Des touches de plastique,
prolongent mes deux doigts,
car, pareil à Brassens,
je joue de maladresse.
Il grattait la guitare,
sans entrer en technique.
Je pianote à deux doigts
sans faire nul progrès...