À Inès Longevial
Il y a cette myopie
qui fait un monde étrange,
dans la pâte indistincte
des couleurs acryliques.
Tu te guides à l'odeur,
étrangère aux pulsions
des corps que tu rencontres
avant de te coucher
sur la toile livide
qui rêve d'emballages
et de colis d'amour
avant de succomber
à ta pâte joyeuse,
au ballet des pinceaux,
au souffle de ton âme,
à ta myopie précieuse.