Ils avaient pris chacun
un verre de vin blanc,
si clair, si gouleyant.
De la paille en automne.
un verre de vin blanc,
si clair, si gouleyant.
De la paille en automne.
En guise de grenade,
des rubis en carrés,
sentant les profondeurs
de la mer du Japon.
Non pas un tataki,
à la géométrie trompeuse,
mais un tartare cru
sur un lit de salade.
Le bar s'était vidé
de ses rares clients
et la terrasse était
un miroir du gazon.
Le tartare vaincu,
l'on choisit des cafés
dans des tasses petites,
à la faïence épaisse.
C'était un vendredi
il faisait chaud et sec.
La porte refermée,
le silence se fit.