Sur la peinturede Joseph Maureso
Agrafées sur le bois,
les toiles sont des voiles
où s'inscrit le papier
des rêves à venir.
les toiles sont des voiles
où s'inscrit le papier
des rêves à venir.
Je les vois s'envoler,
jouer à cache-cache
avec le monde d'Ulf
que Joseph a créé.
De la terre première,
des formes sont sorties
entre méduse et œuf,
grisaille et vermillon.
La nef du monastère
est avare en lumière,
laissant filtrer à peine
le soleil du couchant.
Transcendance sublime,
sans nulle religion,
la peinture a séché
les larmes pèlerines.
Et pour qui s'en retourne
au monde d'ici-bas,
c'est l'envers de l'effort
qui en lui s'inscrira.
© Roser Blàzquez Gómez
(photo)